4èA et C - H TH.I Ch 3 I.B.2 Correction de l'exercice "La nation défend la Révolution" et leçon associée

Bonsoir à tous, vous trouverez ici la correction de l'exercice "La nation défend de la Révolution" pour rectifier les erreurs sur votre exercice ainsi que la leçon qui lui est associée et qui est à recopier dans le cahier (vous trouverez la présentation du cahier en bas de cette page). Je vous rappelle que vous devez faire les choses dans l'ordre, corriger l'exercice, recopier la leçon et ensuite réaliser le nouvel exercice pour bien comprendre le déroulé de la leçon et essayer de compléter le cahier au fur et à mesure pour ne pas être perdus. Je suis toujours joignable en cas de besoin.
Bon courage et à bientôt pour la suite dans un nouvel article ;-)
Mme Rivoal



HIST Ch 3 I.B.2 La nation défend la révolution 4è

Correction de l'exercice (l'exercice réalisé par toi et corrigé à l'aide de cette correction est à coller en bas de la page de gauche) :

Questionnaire d'après un tableau

Nature
Menaces extérieures
Menaces intérieures
Qui ?
Pays européens

Pays vendéens
Sans-culottes parisiens
Départements fédéralistes
Comment ?
Guerre

Soulèvement
Quand ?
Janvier 1793

Mars 1793
Juin 1793
Été 1793

Pourquoi ?
Mort de Louis XVI (21/01/93)

Mort de Louis XVI
Constitution civile du clergé
Levée de 300 000 hommes
Crise économique
Opposés à la politique des députés girondins
Opposés à la politique des députés montagnards

Conséquences ?
Pénétration des troupes étrangères sur le territoire
Envoi des troupes par la Convention
Exécution des chefs girondins
Montagnards au pouvoir
Mise en place de la Terreur

Questionnaire à compléter d'après le tableau:
  1. Montre avec des indices relevés dans les documents que la Nation souveraine défend la révolution française. [rouge]
La Convention envoie des troupes et fait exécuter les chefs girondins de l'Assemblée nationale, puis finit par mettre en place la Terreur.
  1. Contre qui ? [violet]
Les troupes étrangères et les ennemis intérieurs, notamment la Vendée et les départements fédéralistes.
  1. Avec quels moyens ? [vert]
La Convention lève une armée de 300 000 hommes réquisitionnés et exécute les ennemis à la guillotine.

Synthèse rédigée d'après les réponses

La jeune République française est menacée, de toute part, soit par les troupes étrangères qui ont envahi son territoire, soit par des ennemis intérieurs, tels que la Vendée et les départements fédéralistes. En mars 1793, la Convention lève, par réquisition, une armée de 300 000 hommes qu'elle envoie sur le terrain. Elle élimine aussi ceux qu'elle juge opposés à la cause révolutionnaire en les passant à la guillotine. Elle n'hésite pas à s'en prendre à ses propres membres puisqu'elle fait exécuter en juin les chefs des députés girondins. Les mesures ne semblant pas suffisantes pour écarter les menaces qui pèsent sur la République et sauver la Révolution, les députés décident de mettre en place la Terreur durant l'été 1793.


Cours (à recopier en bas de la page de droite):

B. La Révolution en marche [DEJA FAIT]
  1. La nation prend le pouvoir [DEJA FAIT]
  2. La nation défend la Révolution [titre souligné en bleu]
  • La Nation élimine ses ennemis à l'extérieur comme à l'intérieur des frontières par la violence des armes ou celle de la guillotine. Voir exercice p. de gauche.

LEXIQUE (à ne PAS recopier - il sera donné au retour si vous ne pouvez pas imprimer -, mais à lire)

Constitution civile du clergé : adoptée par l’Assemblée nationale constituante, le 12 juillet 1790, elle réorganise le clergé français, qui doit dépendre désormais de l’État et non plus du Pape.

Départements fédéralistes : départements français dans lesquels des soulèvements éclatèrent, déclenchés après l'élimination des Girondins par les Montagnards (2 juin 1793), par les Girondins, hostiles à la prédominance politique de Paris.

Députés girondins : groupe de députés dont beaucoup de chefs sont originaires de la Gironde. Ils sont partisans de la liberté politique et économique. Ils dominent l'Assemblée nationale jusqu'en juin 1793, date de l'exécution de leurs chefs par la Convention.

Député montagnards : groupe de députés, installés en hauteur dans l'enceinte de l'Assemblée nationale d'où montagnards, qui, bien que d'origine bourgeoise, acceptent de s'appuyer sur les Sans-culottes parisiens et donc de céder à une partie de leurs revendications politiques, économiques et sociales.

Pays vendéens : pays dont les habitants et ceux des départements limitrophes s'insurgèrent contre la Révolution, notamment la mort du roi et la Constitution civile du clergé.

Sans-culottes parisiens : expression qui, à partir de 1792, désigne les agitateurs parisiens issus du petit peuple d'artisans, de commerçants et d'ouvriers, favorables à l'égalité (usage du tutoiement), la fin de la vie chère et à l'application de la Constitution civile du clergé. Ils veulent de la sorte se différencier des aristocrates et des bourgeois qui portent des culottes de soie tandis qu'eux-mêmes se contentent de pantalons de toile.

Terreur : période de la Révolution française (1793-1794) durant laquelle des mesures exceptionnelles sont mises en place par les députés montagnards pour éliminer, souvent dans la violence et le sang et en masse, les ennemis de la République et du mouvement révolutionnaire.

Présentation du cahier :












Commentaires