Coucou les loulous, vous trouverez, dans cet article, la correction des deux exercices de l'intro sur Un monde de migrants. Certaines réponses sont des propositions, vous avez tout loisir de mener votre propre réflexion sur les questions, notamment liées à vos ressentis, votre perception.
Cette correction est à réaliser impérativement pour le jeudi 18 juin 2020 après-midi, pour que vous soyez en phase avec les camarades déjà en classe quand vous rentrerez au collège, lundi prochain.
Bon courage à tous,
Mme Rivoal
GEO TH.II
Un monde de migrants 4è
Introduction :
correction
Consignes :
Corrige
les deux exercices de l'introduction pour le jeudi 18 juin 2020
après-midi.
- Je sais étudier une photographie
Photographie
de Jon NAZCA (REUTERS), vendredi 27/07/2018, in huffingtonpost.fr
- Réponds aux questions suivantes :
- Quels sont la nature, la date, l'auteur et l'origine du document ?
C'est
une photographie prise par Jon NAZCA pour l'agence REUTERS, le
vendredi 27 juillet 2018 et parue sur le site internet
huffingtonpost.fr.
- Quel est le point de contact entre le premier plan de la photographie et le deuxième plan ?
Le
point de contact est le zodiac qui arrive de la mer pour accoster sur
la plage. Il est le point de jonction entre les deux milieux et les
deux groupes de personnes.
- Dans quelles conditions débarquent les personnes du groupe ?
Le
débarquement est dangereux car le zodiac n'accoste pas dans un port
avec des quais, donc dans des conditions sécurisées et
spécialisées. Surtout que le nombre de passagers du zodiac est
supérieur aux nombres de places disponibles dans le bateau.
- Débarquent-elles légalement ? Que pourrait devenir ce groupe d'après le cliché et tes connaissances ?
Le
groupe ne débarque pas légalement, sinon les personnes ne
courraient pas comme si elles ne voulaient pas être rattrapées.
Celles-ci seront des migrants clandestins, des « sans-papier »,
jusqu'à ce qu'ils aient régularisé leur situation, si cela est
possible.
Le
groupe s'éparpille pour se donner davantage de chance de ne pas être
pris et expulsé. Soit les migrants ont des contacts à l'intérieur
du pays d'arrivée et vont tenter de les rejoindre, soit ils se
débrouillent seuls, étant parfois aidés par des ONG, des
associations. Ils ne pourront avoir droit à rien et travailleront
clandestinement pour survivre, dans des conditions souvent difficiles
et précaires.
- Quelles impressions se dégagent de chaque groupe de personnes visible ?
Les
migrants : ils se ruent sur la plage. On ressent un
sentiment d'urgence à disparaître. Ils sont en mouvement, habillés.
Certains ont un sac à dos. Ce n'est pas la plage qui les intéresse
mais l'arrivée dans le pays. Ils sont acteurs de la scène.
Les
vacanciers : ils sont immobiles, à regarder la scène. Ils
ont le temps et/ou les moyens de venir sur la plage et de se baigner.
Une des personnes la filme. Ce sont les spectateurs de l'action.
- Où la photographie a-t-elle pu être prise, d'après tes connaissances ?
La
photographie, au vu du groupe de population sur la plage et celui qui
débarque, a été prise de la mer Méditerranée et dévoile une
plage occidentale.
- Comment peux-tu définir le mot « migrant », d'après cette photographie ?
Selon
la photographie, le migrant est une personne qui prend des risques
pour arriver dans un autre pays (idée d'une terre promise) où il va
devoir se cacher pour ne pas être rattrapé. Idée d'un espoir,
d'une liberté, d'une autre vie, meilleure que celle qu'il laisse. Il
emmène peu d'affaires qui tiennent dans un sac à dos. Il ne possède
que ce qu'il a sur lui et abandonne derrière lui, ses proches et ses
biens, ses racines et son passé.
- Quels sentiments t'inspire la photographie ?
-
Un sentiment d'urgence et presque de télé-réalité. On vit un
moment sur le vif de la réalité des personnes qui jouent leur vie
et leur futur alors que nous sommes, nous, bien au chaud chez nous.
Idée que leur vie se joue à cet instant.
-
Un sentiment de malaise face à la famille de vacanciers, immobile,
qui ne fait d'autres gestes que de celui de filmer pour l'un des
membres. Idée de voyeurisme, d'être comme à la télé. Pas de
gestes en direction des personnes qui ont débarqué. Passivité,
sidération aussi. Pas le temps de réfléchir et de prendre du recul
pour agir, aider, comprendre la situation, qui n'est que subie.
1.
Quels sont la nature, la date et l'auteur du document ?
C'est
une infographie créée par des organismes de l'ONU en 2019.
2.
Les migrations internationales sont-elles un phénomène de
grande ampleur ? Donne deux indices qui le prouvent d'après le
document.
Les
migrations internationales sont un phénomène de grande ampleur car
elles concernent 272 millions de personnes et touchent tous les
continents (sauf l'Antarctique), notamment l'Asie, l'Europe et
l'Amérique.
3.
D'après ce document et la photographie de l'exercice I, donne
des éléments du profil du migrant ?
Le
migrant est généralement un homme actif (entre 20 et 64 ans),
arrivant d'Afrique avec peu ou pas de biens et se trouvant
majoritairement sur les continents américain, asiatique et européen.
Commentaires
Enregistrer un commentaire